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- Mobiles sonores - |
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Les Mobiles sonores ont été initialement conçus pour être joués en plein air et c'est là que le dispositif sonore créé pour eux leur donne le meilleur relief (en raison d'une dispersion acoustique impossible à obtenir en intérieur). En cela les Mobiles sonores perpétuent une caractéristique des Musiques gyrophoniques. Mais, comme elles, les Mobiles peuvent aussi être joués en intérieur. C'est même une réduction pour espace clos (intérieur) qui fut expérimentée tout d'abord, en avant-première de leur création publique. Les Mobiles sonores dans la cathédrale des sciences Il n'est pas indifférent que cette avant-première ait été donnée à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette (voir photo). Il faut en comprendre que si les Mobiles inscrivent au mieux leur scénographie futuriste dans le décor des escalators de la Cité des sciences, c'est qu'ils sont capables de le faire dans tout autre lieu spectaculaire, même - et parfois surtout- si ce lieu ne semble pas adapté a priori à être l'espace d'un concert. Un spectacle à plusieurs dimensions L'histoire des Mobiles sonores
tient aussi des moyens techniques (vidéographiques)
pris par ses créateurs pour mieux rendre compte du
pouvoir spectaculaire de la pièce. Dès les
répétitions, l'oeil de la cinéaste
Fabienne Delaleau s'est attaché à la
réalisation d'un film-reportage (en cours de montage)
qui mêlera les images prises lors des
différentes étapes de la naissance d'une
oeuvre qui se montre innovante tant pour l'oeil que pour
l'oreille, jusque dans les formes d'écriture et la
manière de composer. La partition électronique
de Laurence
Garcette fournit un cadre souple
et rigoureux aux apports de ses quatre interprètes et
co-compositeurs. La pièce (environ 1h 15) est une
variation constituée de près d'une vingtaine
de mouvements, d'une durée comprise entre 1 et 10
minutes. Au gré de ces mouvements, les quatre
interprètes associent la variété des
timbres des guitares électriques (Stéphane
Bonnet, Christophe
Pélissié,
Christian
Rosset) au chant monophonique du
hautbois (Hélène
Gueuret) et ajoutent leur touche
personnelle à l'oeuvre commune. |
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